12 septembre 2015 / 03 h 29 / Sauvetage de minou
MONTRÉAL – Un chat resté prisonnier sous le tablier du pont Jacques-Cartier a été le sujet d’un sauvetage spectaculaire jeudi soir à Montréal.
Pour une raison encore inconnue, le minet était resté coincé dans la structure sous le tablier du pont pendant plusieurs heures au-dessus de citoyens impuissants.
« On entendait des miaulements très forts, mais on ne savait pas d’où ça venait. On a réalisé qu’un chat était coincé sous le tablier du pont. Il était très haut. La seule façon de s’en sortir pour lui aurait été en tombant », témoigne l’ex-animateur de télévision et radio, Louis Lemieux, qui se trouvait sur place.
Une vingtaine de citoyens s’étaient alors attroupés sous le pont. Certains ont appelé la police ou encore la SPCA. Des résidents sont même allés jusqu’à la caserne la plus proche. « On était frustré, car on nous disait qu’on ne pouvait pas intervenir pour des chats », se rappelle-t-il.
Finalement, quelques minutes plus tard, un camion de pompier arrivait sur les lieux. Ils ont d’abord hésité étant donné la hauteur du pont, explique M. Lemieux, mais ils ont tout de même déployé leur échelle pour tenter d’atteindre le félin. Les sapeurs ont par la suite pu mettre la main sur le petit animal et assurer sa descente en toute sécurité.
L’ancien animateur s’est tout de suite proposé pour emmener le chat chez lui. « Elle était affamée. Elle a mangé trois boîtes de nourriture d’un coup, dit-il. Elle devait être coincée depuis un bon bout de temps sous le pont. » Louis Lemieux et sa conjointe devaient l’emmener chez le vétérinaire hier en soirée pour vérifier si elle était dotée d’une micropuce qui permettrait de retracer le propriétaire. Mais si c’est le cas, cela leur briserait le cœur. « Elle est affectueuse à un point ! Elle n’arrête pas de se coller à nous. Elle veut qu’on la caresse. Dès qu’on quitte la maison, elle miaule. Elle nous a gardés éveillés toute la nuit », dit-il en riant. En attendant, le couple l’a surnommé Joséphine-Charlotte. « On voulait garder les initiales de JC pour Jacques Cartier », explique-t-il.
Journal de Montréal, Caroline Pailliez : “Un chaton sauvé sous le pont Jacques-Cartier”.
[Photographies de Louis Lemieux.]
Mise à jour : Joséphine-Charlotte n’est pas pucée.