Mot clef “gay”

18 juin 2017 / 14 h 58 / Once upon a time

Keith Haring: Once upon a time

Keith Haring: Once upon a time

Keith Haring: Once upon a time

Keith Haring: Once upon a time

Keith Haring, Once Upon a Time, may 1989.

Many of Haring’s public paintings have disappeared since they emerged from his prolific brush in the 1970s and ’80s. The city government treated them as acts of vandalism, or they were rubbed away by the wear and tear of time. Luckily, though, one of his most audacious, masterful murals still stands—and you can find it in a bathroom that’s open to the public every day of the week.

On a recent afternoon, I headed to the Lesbian, Gay, Bisexual, and Transgender Community Center on West 13th Street in downtown Manhattan. A large rainbow flag flapped above the entrance, and a man at the front desk directed me up a short flight of stairs: “The Haring’s just up there. Hang out as long as you want.” From just outside the bathroom, the corner of a painting was visible through a frosted glass bathroom door that’d been left ajar. It shows an erect penis emanating Haring’s signature squiggles.

[…] Once Upon a Time was restored and opened to the public in 2012. Anyone who wishes can enter the light-filled room and, as the receptionist noted, stay as long as they like within the bounds of the Community Center’s hours (between 9 a.m. and 10 p.m. Monday through Friday and 9 a.m. and 9 p.m. on Sunday). The space is now more of a monument than a working bathroom—the sinks and stalls were removed in the ’80s—and it can accommodate a good number of people who come daily to sit, dance, and even do their homework under Haring’s happy, sex-positive iconography.

Artsy, Alexxa Gotthardt, “Keith Haring’s Most Risqué Mural Is Hidden in a Public Bathroom.”

LGBT Community Center, Manhattan. 208 W 13 St, New York, NY 10011.

1 décembre 2015 / 11 h 30 / A few more T-cells and a little less character

Randy Shilts was a San Francisco-based journalist and author. He received nationwide fame with his book, And the Band Played On: Politics, People, and the AIDS Epidemic (1980–85), which was published in 1987 and won the Stonewall Book Award. It offered a detailed account of the early days of the AIDS epidemic in the United States. Shilts died in 1994 from AIDS-related complications. Shortly before his death, he told The New York Times in an interview, “HIV is certainly character-building. It’s made me see all of the shallow things we cling to, like ego and vanity. Of course, I’d rather have a few more T-cells and a little less character.”

Queerty: “Six Pioneering Gay Writers Who Helped Bring HIV/AIDS To The American Forefront”.

  • 1. Le 2 décembre 2015,
    Karl, La Grange

7 novembre 2015 / 13 h 04 / Les filles à pédés

“Fille à pédés”, par Les Funambules. Paroles Alexis Michalik et musique Stéphane Corbin. Réalisation Pierre Noguéras.

[YouTube.]

C’est frais, c’est gai, c’est rétroparigot. J’aime.

(Merci Jean.)

  • 1. Le 7 novembre 2015,
    xave

    Tu cherches “les filles” dans Google ?

  • 2. Le 7 novembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Gneuh ?

  • 3. Le 8 novembre 2015,
    xave

    Rien, rien. je cherche le fil conducteur de ta ligne éditoriale.

  • 4. Le 8 novembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Ligne éditoriale ? Kessessa ?

  • 5. Le 8 novembre 2015,
    xave

    Les chats, principalement.

  • 6. Le 8 novembre 2015,
    Franck

    Avant c’était sans, aujourd’hui c’est avec, mais les chats toujours :-p

    Il a raison le monsieur ci-dessus :-)

  • 7. Le 9 novembre 2015,
    Off Topic

    Ici, la ligne éditoriale est une B-spline …

  • 8. Le 13 novembre 2015,
    Jean

    On se plaint de ce que les médias boudent le clip parce qu’on y utilise le mot pédé et qu’on y voit deux garçons en slip : Quand les médias rangent les pédés au placard..

14 octobre 2015 / 14 h 53 / I’m your father

Campbell’s Soup ad.

[YouTube.]

Mon commentaire : je suis scandalisé, des parents indignes.

(Donner de la soupe en boîte à ses enfants… pouah.)

9 octobre 2015 / 12 h 39 / The Gay Gene Returns

U.S. researchers say they’ve come up with a formula that can show someone’s sexual orientation by looking at genetic changes.

It’s a controversial idea, and they have not made public the details of what they did. But the research, being presented at a meeting of genetics experts, suggests a variety of factors come together to help determine whether someone is gay or straight.

“To our knowledge, this is the first example of a predictive model for sexual orientation based on molecular markers,” said Tuck Ngun, a researcher at the David Geffen School of Medicine of the University of California, Los Angeles, who led the study. […]

NBC News, Maggie Fox : “Researchers Say Gene Changes Show Who’s Gay.”

  • 1. Le 11 octobre 2015,
    JMU

    Ngun told an American Society of Human Genetics meeting in Baltimore that he looked at epigenetic changes called methylation in 47 pairs of male twins. (…) In 37 of the twin pairs, one brother was homosexual and the other wasn’t. In 10 pairs, both brothers were.

    Mouais, ça pue l’overfitting tout ça, selon le nombre de caractères épigénétiques recherchés.

    Pour les non-initiés : prenez 10 gugusses et mesurez une centaine de paramètres quelconques, vous trouverez à coup sûr que deux des paramètres sont corrélés, mais c’est seulement parce que l’échantillon est petit, pas parce que (mettons) l’homosexualité diminue la tension artérielle.

    Il se peut que l’homosexualité diminue vraiment la tension artérielle, mais pour le prouver il faut reprendre 10 autres gugusses et tester cette hypothèse seulement (vous trouverez peut-être que sur ces dix-là, un petit foie rend communiste). Et en vrai 10 c’est pas assez de toute façon mais bref.

  • 2. Le 12 octobre 2015,
    Monsieur Fraises

    ARG. Les Amerloques sont fortiches pour trouver le gène de ci et le gène de ça. Ont même étudié le gène Juif, si si je te jure.

18 septembre 2015 / 17 h 40 / Colors of Christian Persecution

Rainbow Doritos

We Christians have rights. We are being persecuted.

The announcement yesterday that Doritos will soon release rainbow-colored chips to support the It Gets Better Project, which works towards preventing anti-LGBT bullying, naturally drew the ire of conservative pundits like John Nolte of Breitbart, who said that Doritos is flying the “colors of anti-Christian hate and oppression.”

But Nolte’s protests pale in comparison to a column in the right-wing American Thinker by Ed Straker, which could be confused for parody.

Straker writes that the new chips are “the perfect gateway snack to introduce children to the joys of homosexuality,” lamenting that nowadays “it’s perceived to be cool to push a specific sexual orientation on children.”

Calling for a boycott of Doritos and all products from its parent company, Pepsi, Straker urges conservatives to “push other companies to launch pro-heterosexual campaigns” by, for example, persuading “a hot dog maker and a hot dog bun company to do a joint effort promoting man-woman relationships.”

Right Wing Watch: “Rainbow Doritos A Gay Gateway Drug.

This started years ago, when Crayola first decided to market multi-coloured crayons (which, of course, made me gay). — Anonymous comment.

16 septembre 2015 / 14 h 12 / Fichage légal des homos

Dans le cadre du don de sang, les hôpitaux peuvent enregistrer et conserver les données relatives à l’homosexualité d’une personne, sans son consentement, a jugé la Cour de cassation dans un arrêt du 8 juillet 2015. Elle a estimé que “l’exception d’un consentement de la personne à l’enregistrement et la conservation de données personnelles relatives à la santé ou à l’orientation sexuelle, qui découle des dispositions combinées des articles 226-19 du Code Pénal et 8 de la loi du 6 janvier 1978, constitue une mesure légitime, nécessaire à la protection de la santé, définie par la loi avec suffisamment de précisions pour éviter l’arbitraire et de nature à assurer, en l’état, entre le respect de la vie privée et la sauvegarde de la santé publique, une conciliation qui n’est pas déséquilibrée ». Elle valide ainsi l’arrêt de la chambre d’instruction qui confirme l’ordonnance de non-lieu du juge d’instruction.

En 2004, un homme qui avait souhaité donner son sang avait essuyé un refus de la part de l’hôpital Saint-Louis à Paris, en raison de son homosexualité. En 2006, il s’était présenté dans un autre hôpital parisien où on lui avait opposé le même refus, expliquant qu’il était référencé sous le code 08 FR, correspondant à la catégorie « homosexuel ». Depuis la loi du 9 août 2004, réformant la loi Informatique et libertés, le recueil et la conservation des données relatives à la santé et à l’orientation sexuelle sont soumis au régime des données sensibles figurant à l’article 8 de la loi et à l’article 226-19 du code pénal. Ces opérations sont interdites, sauf si la personne y a consenti. Il avait donc porté plainte pour discrimination à raison de l’orientation sexuelle, sur le fondement de l’article 225-1 et 3 du code pénal. Le juge d’instruction avait alors refusé d’informer. La chambre de l’instruction avait infirmé cette ordonnance au motif que la légalité de l’enregistrement de ces données n’avait pas été vérifiée. Au terme de l’information ouverte, le juge d’instruction avait rendu une ordonnance de non-lieu, objet du pourvoi en cassation.

Cet homme avait également posé une question prioritaire de constitutionnalité sur l’article 226-19 du code pénal. Dans une décision du 19 septembre 2014, le Conseil constitutionnel avait cependant conclu que ce texte ne portait pas atteinte au principe de légalité des délits et des peines, et qu’il était donc conforme à la constitution.

Legalis.net, Sylvie Rozenfeld : “Santé : fichage de l’homosexualité sans accord, une mesure légitime”.

  • 1. Le 16 septembre 2015,
    Gilles

    Rien ne remplacera une bonne vieille étoile jaune ou rose…

  • 2. Le 18 septembre 2015,
    blah

    J’étais un peu sceptique sur l’importance de la non-discrimination des gays au don du sang (en gros c’est pas si grave, c’est juste pour diminuer statistiquement le risque, le fait de donner son sang n’est pas un droit et ça ne gêne personne de ne pas pouvoir le faire, etc), mais là… Non seulement on stigmatise une population entière, mais on en profite pour vous ficher en tant qu’homo ad vitam aeternam. Et demain, qui pourra lire ce fichier ?

  • 3. Le 19 septembre 2015,
    Off Topic

    Sur le don plus que le fichage … Gays, VIH et don du sang : où en sommes nous en 2013 ?.

    En tant que médecin, et en tant qu’homo, je crois que l’homophobie est ailleurs et que nous avons encore de vrais combats à gagner. Celui-là n’en fait pas partie.