Mot clef “langue”

7 février 2016 / 18 h 54 / Nénufaresque

Franchement, les amis de la presse, vous n’avez donc rien de mieux à faire ? Voilà une bien longue éternité que cette réforme de l’orthographe avait été décidée, et si mes souvenirs sont exacts, les mêmes effrois scandalisés avaient fait long feu à l’époque. 

Ce qui me frappe, c’est de voir aujourd’hui, à quel point, désormais une dépêche reprise par les médias va pouvoir servir de mèche pour allumer une sorte d’incendie qui se propage à tous et vient obscurcir tout jugement ou perspective de bon sens.

[…]

Un jour @ la fois, Otir : “J’irai jeûner sous les nénufars”.

19 janvier 2016 / 14 h 57 / Du Mozart…

« Partout, écrit-elle, l’oreille repère des pointes d’énergie langagière caractéristiques : précision et force de l’articulation, volubilité, intensité vocale, tonus. Une musique mozartienne, une autre façon de parler la langue française prend corps dans l’espace public. »

Monique LaRue se défend diplomatiquement de trouver la langue des Français supérieure à celle des Québécois ; mais, précise-t-elle — et personne ne la contredira là-dessus —, « cet apport est un renfort » pour la langue précaire qu’est la nôtre.

La Presse, Lysiane Gagnon : “Le nouveau son de Montréal”.

Oui, faut sortir aussi un peu du Plateau envahi de maudits Français…

18 novembre 2015 / 18 h 59 / Le québécois pour les nuls

“Le québécois pour les nuls”, par Solange.

[YouTube.]

<3

  • 1. Le 19 novembre 2015,
    Off Topic

    <3

  • 2. Le 1 décembre 2015,
    Jean

    Un peu la même chose en picard, ch’sus, euj’sus, nous autt’, tizott’, euzott’, ches zott’s, etc., globalement familier, un parler quotidien d’il y a quelques siècles…

26 octobre 2015 / 12 h 11 / Tsé, genre ?

[…] Elle a ajouté pour faire bonne mesure, en poursuivant la préparation de son dessert (un crumble à la crème de citron) : « On ne peut pas traiter les handicapés genre pis le monde qui sont fous genre de la même façon que nous tsé. Ils font pas partie de la société parce que, en tant que tel, nous on paie pour eux, mais eux autres, genre tsé, ils contribuent à rien dans la société, genre c’est une classe à part. »

[…] Ce que dit cette jeune Anne-Marie ne se qualifie pas comme une incitation à la haine ou à la violence ni comme de la diffamation. Il reste qu’à mon sens, on ne devrait pas sciemment choisir de diffuser sur les ondes publiques, quatre mois après leur enregistrement, les propos de quelqu’un qui laisse entendre que les personnes souffrant d’un handicap ne sont pas des citoyens à part entière.

Ce n’est pas une opinion, c’est du mépris. Ce n’est pas parce que l’on a le droit de diffuser des âneries que l’on devrait les faire entendre. (Il n’était pas nécessaire d’exposer un large auditoire, sur les ondes de Radio-Canada, aux préjugés sans fondement du Doc Mailloux à propos des Noirs.)

[…] On se consolera, tsé, en se disant que ces propos méprisants ont au moins fait réagir. Tant qu’il y a de l’indignation, il y a de l’espoir. Genre.

La Presse, Marc Cassivi : “Tsé, genre ?”.

8 octobre 2015 / 10 h 06 / Mon nouveau sacre favori

Faut jamais oublier que les medias carburent tous à la pub de chars. Ils ne vont pas se mettre à faire la promotion des transports actifs comme la marche gratuite , le métro et la bicyclette, ciboulette !

Commentaire d’André Boulanger, Métro, “Les pro-Ferrandez s’expriment”.

(Version affaiblie de ciboire.)

1 octobre 2015 / 11 h 33 / Word of the Day: Brogrammer

Possible technological failings aside, is it [Ruby/Rails] still the scene of choice for tech misogynists and obnoxious brogrammer types, or have they moved on to some other new hotness yet?

Posted by jklaiho at 6:47 AM on October 1.

Wikipedia: “Brogrammer.”

  • 1. Le 2 octobre 2015,
    Merrill

    Mon mot du jour est “groufie”, mot-valise né de la contraction de “group” et de “selfie”. On en voit de nombreux exemples sur Twitter #groufie

22 septembre 2015 / 14 h 19 / Chantez-vous le franglais ?

Montreal is fast becoming a Franglais city in which most of its young people are proficient in both French and English – and their music is a reflection of that.

[…] For a genre [rapping] in which fun and sophisticated wordplay are so important, having the sounds, rhythms and vocabulary of two languages at your disposal caters for enormous lyrical creativity, especially in terms of rhymes. “We match rhymes from different languages all the time,” says Loud, one of the two MCs in Loud Lary Ajust. “There are only so many rhymes in one language and everyone uses them all the time, but when you make words from different languages rhyme, those are probably being used for the very first time.”

The Guardian, Huw Oliver : “Parlez-vous Franglais? Montreal’s bilingual rappers speak their own language”.