25 novembre 2015 / 15 h 12 / Rouler dans la neige

6) Rouler par neige et verglas tu éviteras

Pour m’être ramassé une paire de fois à vélo sur la neige et le verglas – la dernière fois c’était à deux mètres de l’arrivée, devant le parking du journal – j’ai tendance à conseiller de laisser la bicyclette au garage pour ce genre d’occasions. Si vous tenez malgré tout à l’enfourcher, « pour la joie de dépasser les voitures bloquées », dixit Amélie, gardez à l’esprit qu’il vous faudra : des pneus larges, des bons freins et des habits résistants, en cas de chute.

Libération, Gabriel Siméon : “Les dix commandements pour affronter le froid et la pluie à vélo”.

Vu d’ici, voilà qui prête à sourire. Cela dit, oui, mieux vaut être équipé en conséquence.

Mon fier destrier

  • 1. Le 2 décembre 2015,
    Gagarine

    Vous mettez des pneus à clous?

    J’hésite à en mettre cette année, nos services de déblayage (au Luxembourg) sont terriblement efficace. L’an dernier on a eu, peut être, deux jours avec de la neige ou du verglas sur les routes et pistes cyclables. Et dieu que c’est galère à mettre.

  • 2. Le 2 décembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    J’ai des clous à l’avant et du pneu hiver à l’arrière. Mais pour deux jours, effectivement, ça ne vaut pas la peine parce que oui, c’est chiant à mettre.

  • 3. Le 7 décembre 2015,
    OlivierJ

    A Paris une fois où il avait neigé d’un coup plus de 10 cm, j’avais été étonné de pouvoir rouler à vélo dans la neige fraîche (important sans doute) sans tomber ni que ce soit casse-gueule, avec mon vélo de semi-course (pneus fins gonflés à 5 bars). Pour le verglas je n’ai pas essayé.

  • 4. Le 7 décembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Le problème majeur est effectivement la glace, pas la neige.

  • 5. Le 8 décembre 2015,
    Karl, La Grange

    Et pis encore pour le piéton et tous les autres. La glace sous la neige.

24 novembre 2015 / 18 h 00 / Analyse catholique des attentats

Après le temps de la sidération vient celui de la réflexion. Pour alimenter cette dernière, pourquoi ne pas prêter attention au message d’un homme d’Église… Laissons donc un prêtre catholique, empreint de la sagesse d’un homme qui a rencontré l’amour de Jésus, nous éclairer, nous offrir les clefs de la compréhension de l’horreur :

Les Aigles (déplumés) de la mort aiment le diable !

[…] L’idée circule sur les réseaux. Oh, très mollement, comme une sorte de dissonance, de grincement dans la mécanique de sidération collective. Personne ne s’y risque vraiment. D’ailleurs, l’injonction fuse. Le rappel à l’ordre claque ! Vous n’y pensez pas ! Bigot ! Réac ! Coincé !

Il faut bien que quelqu’un se dévoue. Que voulez-vous, j’ai été bercé dans ma jeunesse cléricale, par l’injonction de « lire les signes des temps ».

Quels « signes » ? Pas les corps entassés, les rues ensanglantées, les hurlements des blessés. Non, des images sous-jacentes, en arrière-plan, si fortes qu’elles aveuglent.

Qu’avons-nous vu ? Il est 21 h, ce funeste vendredi 13, au Bataclan. Devant 1 500 personnes en transe, serrées et échauffées comme dans une matrice, les Aigles de la Mort MétalEagles of Death Metal en v.o. – entonnent : « Qui va aimer le diable ? Qui va aimer sa chanson ? Qui va aimer le diable et sa chanson ?… ». Personne, et pour cause, n’entendra la conclusion : « … j’aimerai le diable et sa chanson ! ».

Et cette phrase de l’Évangile selon saint Luc, proclamée le matin même à la messe : « Où sera le corps, là aussi se rassembleront les aigles » (trad. Crampon, 17, 37). D’autres traduisent « vautours », mais c’est la même chose : les rapace qui se repaissent des morts. Voilà des signes ! Je les vois multipliés, sur les tee-shirts, sur les tatouages, sur les pochettes de disques : « mort… diable… », et les ingrédients qui vont avec : violence… sexe… défonce… jouissance… vacarme…, codes partagés de la culture de masse.

Qu’on ne me dise pas, avec des pudeurs de chaisières, que ce n’est pas du « métal ». Enfumage ! Ne me dites pas non plus que ce ne sont que des mots. Que c’est pour rire. À force de ne rien prendre au sérieux, tout fini par devenir tragique. Si vous élevez des pitbulls vicieux et pervers, parce qu’ils sont utiles pour faire peur aux voisins, ne vous étonnez pas si, un jour, ils sautent à la gorge de vos enfants. Vous invoquez le diable en rigolant ? Lui vous prendre au sérieux. Un exorciste extraordinaire me le disait le jour même des attentats : « Si vous lui ouvrez la porte, il se fait une joie d’entrer. » On ne joue pas avec les icônes, elles véhiculent le sacré…

Je vais allez plus loin. Tant pis pour les lecteurs sensibles. Regardez les photos des spectateurs quelques instants avant le drame. Ces pauvres enfants de la génération bobo, en transe extatique, « jeunes, festifs, ouverts, cosmopolites… » comme dit le “quotidien de révérence”. Mais ce sont des morts-vivants. Leurs assassins, ces zombis-haschishin, sont leurs frères siamois. Mais comment ne pas le voir ? C’est tellement évident ! Même déracinement, même amnésie, même infantilisme, même inculture… Les uns se gavaient de valeurs chrétiennes devenues folles : tolérance, relativisme, universalisme, hédonisme… Les autres, de valeurs musulmanes devenues encore plus folles au contact de la modernité : intolérance, dogmatisme, cosmopolitisme de la haine… Les uns portent le maillot du PSG — « Fly Emirates » en effaçant le berceau de Louis XIV, et les autres profitent du même argent pour se faire offrir un costume en bombes. Une minute avant leur mort, les uns et les autres étaient penchés sur leurs smartphones, comme accrochés au sein de leur nourrice. Ce n’est pas le retour du Moyen Âge, contrairement à ce que disent les crétins, c’est la postmodernité dans toute son absurdité. Le drame de l’humanisme athée, qui aime le diable, la mort, la violence, et qui le dit… et qui en meurt ! Le signe de la mort et du chaos ne flotte pas que sur les rues de Paris, un vendredi soir maudit. 130 morts, c’est affreux ! Et 600 morts, c’est quoi ? C’est le chiffre des avortements en France le même jour (Ministère de la Santé – merci Orwell !). Où est l’horreur, la vraie ?

Écoutez le sage : « Chers djihadistes, chevauchant vos éléphants de fer et de feu, vous êtes entrés avec fureur dans notre magasin de porcelaine. Mais c’est un magasin de porcelaine dont les propriétaires de longue date ont entrepris de réduire en miettes tout ce qui s’y trouvait entassé. […] Vous êtes les premiers démolisseurs à s’attaquer à des destructeurs. Les premiers incendiaires en concurrence avec des pyromanes. Nous triompherons de vous. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts » (Philippe Muray).

[…] Pour finir, le sordide et les intérêts bien compris. Ils vont gagner au grattage après le tirage. Les victimes ne sont même pas enterrées qu’un journaliste du système peut tranquillement expliquer : « Lancée dans la foulée des attaques terroristes ayant frappé Paris vendredi 13 novembre, la campagne visant à porter la chanson Save A Prayer au sommet des ventes de singles britanniques bat son plein » (Le Figaro). C’est nous les complotistes, les obscurantistes, les réactionnaires, mais eux, ils peuvent tranquillement se repaître sur le dos des morts, ça ne gêne personne ! À vomir ! Il n’y a pas que ceux qui tiennent les kalachnikovs qui sont des monstres.

[…]

Hervé Benoît, prêtre catholique, chapelain à la basilique de Fourvière, juge au tribunal ecclésiastique de Lyon, via Riposte catholique.

Jesus Facepalm

La Croix : “Le cardinal Barbarin consterné par la tribune d’un prêtre sur les attentats”.

24 novembre 2015 / 12 h 11 / Au café de Flore

[…] J’ai posé ce geste pour que les autres n’aient pas peur de moi.

J’ai posé ce geste pour ne pas avoir peur de moi-même lorsque les autres me regardent.

J’ai posé ce geste pour ne pas avoir peur de moi-même lorsque je me regarde.

Youssef Shoufan : “Peur à Paris”, via Le Roncier.

21 novembre 2015 / 12 h 42 / Jihad Kitten

Jihad Kitten

“Ils disent que nous torturons et tuons des enfants. Mensonges. Les frères que j’ai vus ici ne blesseraient même pas une mouche sans raison. Doux pour les créations d’Allah et les musulmans, mais féroces et durs pour les mécréants. #EI #Djihad #Chaton”

New York Times, Robert Mackey: “A Dutch ISIS Fighter Takes Questions on Tumblr.”

Slate.fr : “Un djihadiste répond à des questions d’internautes sur Tumblr”.

Les musulmans au cœur faible et les Bounty [“hommes de couleur, mais blancs à l’intérieur”, coconut en anglais] perturbés utiliseront sûrement le mot-dièse #PasEnMonNom jusqu’à ce qu’arrive le temps où ils seront eux-mêmes la cible des mécréants, simplement parce qu’ils sont musulmans. Et alors ils se mettront à hurler, supplier, et demander l’aide des courageux et nobles moudjahidines.

Susciter la peur et la haine du musulman est au cœur de leur stratégie terroriste. À chaque fois que tu es raciste, xénophobe, l’État islamique gagne.

19 novembre 2015 / 18 h 05 / Mes madeleines

Mes madeleines.

Ma recette de madeleines, adaptée de Christophe Michalak. Pour environ 36 madeleines :

1. Faire fondre à feu très doux 345 g de beurre. Éteindre le feu. Ajouter le zeste de deux citrons (idéalement un vert et un jaune), le jus d’un citron, et de la vanille (une gousse ou extrait).

2. Préchauffer le four à 200 °C, sans convection.

3. Mélanger 250 g d’œufs battus (4 gros œufs ou 5 petits), 95 g de lait, 250 g de sucre, 10 g de sel.

4. Ajouter à la préparation le beurre fondu citronné (froid ou tiède, mais pas chaud), 315 g de farine et 12 g de levure chimique. Bien remuer.

5. Cuisson jusqu’à ce que les madeleines soient bien gonflées et dorées sur le pourtour. Ne pas remplir les moules à ras bord. 13 à 14 min (avec moules en silicone).

  • 1. Le 20 novembre 2015,
    xave

    Merde, j’ai faim.

  • 2. Le 20 novembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Elles sont très bonnes en plus.

  • 3. Le 20 novembre 2015,
    xave

    Et là le coup de bol : mes collègues, qui habituellement achètent des Pims et les mangent entre eux, ont aujourd’hui acheté des madeleines et m’en ont offert.

  • 4. Le 20 novembre 2015,
    Maxime

    Je me suis permis de l’adapter pour les fainéants en te citant :

    http://www.espace-recettes.fr/p%C3%A2tisseries-sucr%C3%A9es-recettes/les-madeleines-inspir%C3%A9es-de-christophe-m/564006

    M’autoriserais-tu, moyennant crédit, d’y ajouter la photo que tu as prises, nettement plus appétissante, s’il te plaît ?

    Si toutefois tu souhaites que je fasse, au contraire, disparaître l’ensemble, un seul mot et je supprime.

  • 5. Le 20 novembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Oui, tu peux.

  • 6. Le 22 novembre 2015,
    Maxime

    Super ! Merci. :)

18 novembre 2015 / 18 h 59 / Le québécois pour les nuls

“Le québécois pour les nuls”, par Solange.

[YouTube.]

<3

  • 1. Le 19 novembre 2015,
    Off Topic

    <3

  • 2. Le 1 décembre 2015,
    Jean

    Un peu la même chose en picard, ch’sus, euj’sus, nous autt’, tizott’, euzott’, ches zott’s, etc., globalement familier, un parler quotidien d’il y a quelques siècles…

17 novembre 2015 / 01 h 19 / Ma chatte et le concombre

Vous avez tous vu passer au moins l’une de ces vidéos avec un chat et un concombre, ou cornichon, ou courgette…

Forcément, j’ai essayé avec ma chatte. Ayant fini de manger, elle se retourne, découvre le concombre subrepticement déposé derrière elle, le renifle brièvement, puis lève un regard franchement apitoyé vers ma personne. Un long regard qui voulait clairement dire : “T’es pas un peu con toi ?”…

Bref, bide total.

(Dédié à Samantdi.)

  • 1. Le 17 novembre 2015,
    Bruno

    Mais pourquoi les chats auraient-ils peur des concombres ? Mystère. Je vais essayer avec la mienne, mais à 18 ans elle est plutôt du genre blasée.

  • 2. Le 17 novembre 2015,
    Matoo

    Ça manque d’une photo du coup !! :)

  • 3. Le 19 novembre 2015,
    manu

    La mienne le bouffe, le concombre, plutôt que d’en avoir peur…

  • 4. Le 19 novembre 2015,
    xave

    Une chatte qui se tape un concombre ? C’est classieux, comme allégorie.

16 novembre 2015 / 00 h 17 / Priez pour eux

J’ai vu ce tweet passer dans mon fil vendredi soir :

 Prions pour les victimes de #Paris et pour les auteurs de ces fusillades et attaques.

(L’heure est celle de Montréal. 23 h 34 à Paris.)

Oui, je sais, je risque d’en surprendre plus d’un, j’ai effectivement des curés dans ma TL…

J’ai trouvé que c’était un beau message chrétien au milieu de la crise, celui que je m’attendais à entendre. J’ai un infini respect pour cette pensée. Le bonhomme a manifestement rencontré l’amour de Jésus et compris le message profond de l’Évangile.

Inutile de vous préciser qu’un certain nombre de cathocons n’ont pas du tout apprécié. Le cathocon n’est pas très chrétien, empli de sa haine et de sa culture du mépris.

  • 1. Le 17 novembre 2015,
    Pilgrim

    Les prières auraient une valeur s’il y avait une autre vie. Mais comme ce n’est pas le cas… Don’t pray, think…

15 novembre 2015 / 17 h 42 / Le retour du boomerang

[…] Seul un retournement radical pourrait nous en sortir : la remise en cause de la financiarisation du capitalisme qui détruit le lien social, créé la misère de masse et engendre des desperados ; une politique de sécurité qui privilégie le renseignement humain de qualité et de proximité plutôt que la surveillance systématique, mais vaine, de la population ; le rétablissement et l’amplification des libertés publiques qui constituent la meilleure riposte à l’attaque de notre société ; la révision de nos alliances douteuses avec des pays dont nous ne partageons que les contrats ; et surtout, peut-être, la lutte contre la bêtise identitaire, aussi bien celle d’une partie de notre propre classe politique et intellectuelle que celle des djihadistes. Car les Zemmour, Dieudonné, Le Pen, et Kouachi ou autres Coulibaly sont bien des «ennemis complémentaires», pour reprendre le terme de l’ethnologue Germaine Tillion.

L’alternative est claire, à trois semaines des élections, et elle est politique, au sens plein du mot. Soit nous continuons à laisser ces phares de la pensée et leurs experts sécuritaires nous guider vers le gouffre, et notre prochain président de la République sera un Viktor Orban, peu importe qu’il soit de droite ou de gauche pourvu qu’il nous rétracte identitairement. Soit nous conjuguons notre autodéfense avec la conquête de nouvelles libertés, comme avait su le faire, à une époque plus tragique encore, le Conseil national de la Résistance, pendant la Seconde Guerre mondiale. Telle serait la vraie réponse aux crétins assassins et aux histrions.

Tribune libre de Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID (Genève), directeur de la chaire d’Etudes africaines comparées (UM6P, Rabat).

  • 1. Le 15 novembre 2015,
    Karl, La Grange

    Les mots de violence et de haine sont ceux qui me révulsent le plus. Et en effet, en réinstaurant de la paix et solidarité sociale, on changera le cours des choses sur le long terme. Malheureusement, les politiques d’urgence ne s’accompagnent que rarement du long terme.

15 novembre 2015 / 14 h 28 / À propos du texte attibué au NYT

Cactus - Thislexik

France embodies everything religious zealots everywhere hate: enjoyment of life here on earth in a myriad little ways: a fragrant cup of coffee and buttery croissant in the morning, beautiful women in short dresses smiling freely on the street, the smell of warm bread, a bottle of wine shared with friends, a dab of perfume, children paying in the Luxembourg Gardens, the right not to believe in any god, not to worry about calories, to flirt and smoke and enjoy sex outside of marriage, to take vacations, to read any book you want, to go to school for free, to play, to laugh, to argue, to make fun of prelates and politicians alike, to leave worrying about the afterlife to the dead. No country does life on earth better than the French.

La première fois que j’ai vu la capture d’écran attribuée au New York Times passer sur Facebook, je me suis dit que je bloguerais bien ce texte. Même s’il est un peu mièvre ; on a besoin de chaleur et d’humanité ces temps-ci. Alors, j’ai cherché sa source pour pouvoir le lier et donner le nom de son auteur, comme je fais systématiquement quand je blogue.

Étonnamment, une recherche verbatim Google avec des mots clefs comme “France religious zealots Luxembourg perfume” ne donnait pratiquement aucun résultat, et assurément aucun de pertinent. J’ai alors essayé avec le moteur du site du New York Times, qui est généralement efficace. Zéro résultat. Je suspectais alors un “fake”. Pour aller au bout, je faisais une recherche TinEye sur le fichier de l’image, et toujours rien. Relisant le texte, j’ai vu la faute “Children paying”, ce qui est impensable dans un texte publié par le NYT. J’abandonnai alors mon idée de publier ce texte aux origines douteuses.

Un peu plus tard, je voyais dans mon fil Twitter plusieurs journalistes se poser la question de l’origine de ce texte, parmi lesquels Matteu Maestracci de Radio France, Benoît Gallerey de LCI, Cécile Dehesdin de BuzzFeed, Johan Hufnagel de Libération, Samuel Laurent du Monde, etc. Personne ne trouvait la réponse. C’est alors que j’ai repensé au problème et que j’ai eu le déclic : s’il y avait une faute grossière et que ce n’était pas trouvable avec les outils normaux, ce pourrait être possiblement un commentaire sur le site du NYT (ceux-ci, chargés via Ajax, ne sont pas indexés par les moteurs de recherche), l’info sur la source n’étant par nécessairement vraiment fausse, et encore moins malveillante.

Problème, le site du NYT reçoit une masse gigantesque de commentaires et il n’y a pas de recherche qui leur est dédiée. Avec un peu de chance, je trouvais le commentaire de Blackpoodles de Santa Barbara, aidé par le fait qu’il avait été choisi comme “Editorial Pick”. Bingo !

J’avertis les journalistes en question. J’étais immédiatement recontacté par plusieurs qui m’ont demandé l’URL précise, dont Pierre Breteau des Décodeurs au Monde, mais c’est Slate.fr qui grilla tous ses concurrents en publiant en premier.

Voilà, comme quoi il faut rester vigilant et avoir un peu de curiosité quand on croise une info sur les réseaux sociaux.

(Libération, qui a publié après ses confrères Slate.fr, Le Monde, Buzzfeed, etc. n’a pas eu, semble-t-il, la courtoisie de citer sa source, mais ce n’est pas grave. Ou bien quelqu’un chez eux a fait le même cheminement, ce n’est pas impossible.)

  • 1. Le 15 novembre 2015,
    Otir

    C’est avec @Embruns que j’ai appris à me servir du net… c’était en 2004.

  • 2. Le 15 novembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    :-)

  • 3. Le 15 novembre 2015,
    barijaona

    Extrêmement bien vu, capitaine !

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