16 septembre 2015 / 23 h 07 / Section 331

If a Brit or American so much as Tweets an endorsement for NDP leader Tom Mulcair, they are breaking the law, says an obscure section of Canadian law.

Under the rarely enforced Section 331 of the Canada Elections Act, “no person who does not reside in Canada shall, during an election period, in any way induce electors to … vote or refrain from voting for a particular candidate.”

The law came up this week when a VICE interviewer asked the following question to world-renowned Indie band Arcade Fire, “in light of the upcoming election, what local or Canadian issues do you think are important?”

Frontman Win Butler, displaying an impressive knowledge of Canadian electoral law, declined to answer because it was “completely illegal.”

“I actually learned recently that, as an American citizen, I’m not allowed to endorse, as a public figure, a Canadian. If I were like … ‘I wish the NDP would win the election,’ that would be completely illegal for me to do,” he said.

National Post, Tristin Hopper: “Are you an American who endorses Tom Mulcair? Then you might be breaking the law.”

  • 1. Le 17 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    Cela s’applique uniquement sur le territoire ou hors-territoire également ? Est-ce que cela s’applique aux journaux étrangers vendus sur place ?

  • 2. Le 17 septembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Ce n’est pas précisé et je doute qu’il y ait de la jurisprudence sur le sujet.

  • 3. Le 18 septembre 2015,
    JMU

    La loi canadienne ne saurait s’appliquer aux non-nationaux lorsqu’il sont hors territoire canadien. (Sinon, veuillez me suivre à Pyonyang, j’ai un mandat d’arrêt pour lèse-notreglorieuxleader).

    Je suppose que ce morceau visait à contrer une venue de millions de conseillers soviétiques débitant leur propagande lors de la guerre froide, mais ça fait un peu daté.

16 septembre 2015 / 15 h 57 / De l’intelligence des vaches

J’ai vu récemment passer l’argument chez des végés : « une raison supplémentaire, si besoin était, de ne pas manger de vaches, c’est qu’elles ont bien plus intelligentes que l’on croit ».

Voilà, ne mangeons que des trucs cons, ce qui lèverait par ailleurs tout obstacle moral à l’anthropophagie. Je ne doute pas de l’intelligence des vaches ; concernant celle de certains végétariens, je ne me prononcerai pas.

Sur ce, je retourne étudier la cuisson du steak sous-vide.

  • 1. Le 16 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    Il ne faut pas manger de dauphins alors ? ni de baleines ? zut.

  • 2. Le 17 septembre 2015,
    xave

    Je ne réussis pas à retrouver ça, mais il n’y a pas si longtemps, la peta s’est encore illustrée avec une communication où ils comparaient les vaches avec les trisomiques.

    Mais bon, c’est aussi eux qui prétendent que les laitages donnent l’autisme. Où que les filles à oreilles de chat des mangas encouragent les violences envers les animaux.

  • 3. Le 18 septembre 2015,
    blah

    Merci pour le “certains”.

    Je pense que l’argument sous-jacent est celui de la remise en question de la séparation arbitraire que nous faisons entre les espèces, celles qu’on élève pour les tuer, prendre leur peau, leur chair, leurs sécrétions, et celles qui sont nos compagnons et qui nous considérons presque comme des amis, et aussi celle que nous sacralisons et considérons absolument au-dessus de toutes les autres : la nôtre.

    Pour moi, il ne s’agit pas de dire que nous devons accorder autant de prix à une vache qu’à un humain, mais simplement de montrer que la souffrance des animaux, en ce qu’elle a de comparable à la nôtre, mérite un minimum de considération. En conséquence, et étant donné que l’élevage des vaches n’a aucune espèce de nécessité dans nos sociétés modernes, c’est donc une pratique qui devrait être supprimée.

  • 4. Le 18 septembre 2015,
    padawan

    preheat the skillet until it starts to smoke

    Je vois que le monsieur est pour le cancer.

  • 5. Le 18 septembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    “l’élevage des vaches n’a aucune espèce de nécessité dans nos sociétés modernes”… Hmmm, une cuisine sans produits laitiers, c’est un peu triste.

  • 6. Le 18 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    • beurre
    • lait
    • crème
    • yahourt

    entre autres, cela va être plus triste de s’alimenter si les vaches ne peuvent plus être élevées. C’est le normand qui cause. ;)

  • 7. Le 18 septembre 2015,
    blah

    Oui, je parle de nécessité, pas de confort. Le plaisir gustatif n’est pas inné, il est culturel principalement (il n’y a qu’à voir à quel point certains plats de cuisines étrangères peuvent nous rebuter, en étant néanmoins parfaitement comestibles). Une cuisine sans produits laitiers n’est triste que quand on n’a pas pris goût à celle qui s’en passe.

    Bref, l’élevage c’est du luxe, du confort; c’est important, certes, mais ce confort-là se remplace au prix d’efforts assez modestes et pas très longs : personnellement je suis passé de carnivore à végétalien du jour au lendemain sans forcer, même si d’autres trouveront ça plus dur. Bon, pour le fromage je ne peux pas dire : ça ne m’a jamais branché (ça doit être le non normand qui parle :-)).

  • 8. Le 19 septembre 2015,
    xave

    Bon mais alors concrètement, on fait quoi ? On laisse disparaître la race ou on en garde quelques-unes dans des zoo ? Parce que bon, les vaches, ça tient un rien plus longtemps que le caniche dans la nature, mais pas de beaucoup.

    Et je rappelle aussi que le dernier à système digestif omnivore qui a voulu devenir végétalien, c’est le panda, et il est fort joli, mais d’ici quelques décennies il aura disparu aussi. Quoi que la disparition de l’humain serait une solution à bien des problèmes de la nature, j’en conviens.

    Enfin moi je m’en fous, j’ai mangé sans trop de problèmes certains plats à l’étranger qui en auraient rebuté d’autres. Et la sacralisation du vivant me passe un peu au dessus de la tête. Je veux bien manger de la vache, du cheval, du chien, du singe, voire de l’humain. Après tout, la viande, c’est de la viande, et ça coûterait vachement moins cher à mes gamins de me manger que de payer et d’entretenir une concession au cimetière.

    Bref, je suis évidemment pour un traitement le plus humain possible des animaux dont on va se servir, et je suis d’accord pour dire qu’il y a un problème de volume. C’est pour ça que je trouve très bien que certains se dévouent pour laisser leur part aux autres.

  • 9. Le 21 septembre 2015,
    blah

    Ben concrètement on arrête de manger des produits animaux et comme on n’est pas tous d’accord en même temps on va tous s’arrêter progressivement, il y aura régulièrement du surplus, les éleveurs vont gueuler au fur et à mesure que la demande diminuera, on fera naître moins de vaches, on donnera des aides petit à petit aux éleveurs pour se reconvertir, au bout d’un moment ceux qui sont contre l’élevage seront majoritaires et il y aura des débats pour restreindre de plus en plus le fait d’abattre un animal, le lait deviendra une denrée rare et mal perçue par la plupart de la population (comme les ortolans), puis la pratique disparaîtra, les vaches laitières aussi, on continuera peut-être à en préserver quelques unes à l’INRA sans les tuer et en les traitant bien, pour garder présent leur matériel génétique au cas où, et ensuite la terre deviendra inhabitable pour les humains et nous serons tous morts parce que le changement climatique n’aura pas été pris assez au sérieux assez vite.

    Je sais, ça n’est qu’un doux rêve.

16 septembre 2015 / 14 h 12 / Fichage légal des homos

Dans le cadre du don de sang, les hôpitaux peuvent enregistrer et conserver les données relatives à l’homosexualité d’une personne, sans son consentement, a jugé la Cour de cassation dans un arrêt du 8 juillet 2015. Elle a estimé que “l’exception d’un consentement de la personne à l’enregistrement et la conservation de données personnelles relatives à la santé ou à l’orientation sexuelle, qui découle des dispositions combinées des articles 226-19 du Code Pénal et 8 de la loi du 6 janvier 1978, constitue une mesure légitime, nécessaire à la protection de la santé, définie par la loi avec suffisamment de précisions pour éviter l’arbitraire et de nature à assurer, en l’état, entre le respect de la vie privée et la sauvegarde de la santé publique, une conciliation qui n’est pas déséquilibrée ». Elle valide ainsi l’arrêt de la chambre d’instruction qui confirme l’ordonnance de non-lieu du juge d’instruction.

En 2004, un homme qui avait souhaité donner son sang avait essuyé un refus de la part de l’hôpital Saint-Louis à Paris, en raison de son homosexualité. En 2006, il s’était présenté dans un autre hôpital parisien où on lui avait opposé le même refus, expliquant qu’il était référencé sous le code 08 FR, correspondant à la catégorie « homosexuel ». Depuis la loi du 9 août 2004, réformant la loi Informatique et libertés, le recueil et la conservation des données relatives à la santé et à l’orientation sexuelle sont soumis au régime des données sensibles figurant à l’article 8 de la loi et à l’article 226-19 du code pénal. Ces opérations sont interdites, sauf si la personne y a consenti. Il avait donc porté plainte pour discrimination à raison de l’orientation sexuelle, sur le fondement de l’article 225-1 et 3 du code pénal. Le juge d’instruction avait alors refusé d’informer. La chambre de l’instruction avait infirmé cette ordonnance au motif que la légalité de l’enregistrement de ces données n’avait pas été vérifiée. Au terme de l’information ouverte, le juge d’instruction avait rendu une ordonnance de non-lieu, objet du pourvoi en cassation.

Cet homme avait également posé une question prioritaire de constitutionnalité sur l’article 226-19 du code pénal. Dans une décision du 19 septembre 2014, le Conseil constitutionnel avait cependant conclu que ce texte ne portait pas atteinte au principe de légalité des délits et des peines, et qu’il était donc conforme à la constitution.

Legalis.net, Sylvie Rozenfeld : “Santé : fichage de l’homosexualité sans accord, une mesure légitime”.

  • 1. Le 16 septembre 2015,
    Gilles

    Rien ne remplacera une bonne vieille étoile jaune ou rose…

  • 2. Le 18 septembre 2015,
    blah

    J’étais un peu sceptique sur l’importance de la non-discrimination des gays au don du sang (en gros c’est pas si grave, c’est juste pour diminuer statistiquement le risque, le fait de donner son sang n’est pas un droit et ça ne gêne personne de ne pas pouvoir le faire, etc), mais là… Non seulement on stigmatise une population entière, mais on en profite pour vous ficher en tant qu’homo ad vitam aeternam. Et demain, qui pourra lire ce fichier ?

  • 3. Le 19 septembre 2015,
    Off Topic

    Sur le don plus que le fichage … Gays, VIH et don du sang : où en sommes nous en 2013 ?.

    En tant que médecin, et en tant qu’homo, je crois que l’homophobie est ailleurs et que nous avons encore de vrais combats à gagner. Celui-là n’en fait pas partie.

16 septembre 2015 / 13 h 17 / Adieu La Presse papier

À la fin de l’année, le quotidien La Presse abandonne son édition papier, hors édition du week-end, au profit de son unique application iPad gratuite dénommée La Presse+. C’est non seulement l’abandon du support papier, mais simultanément le passage au gratuit pour un important quotidien.

En 2014, la diffusion papier moyenne de La Presse était de 276 359 exemplaires en semaine, et 340 143 le samedi. Pour référence, la moyenne de Libération en France est de 99 078 exemplaires quotidiens et celle de Le Monde, de 296 951.

Le succès de La Presse+, l’édition numérique gratuite pour tablettes, permettra à La Presse de franchir un jalon important de son histoire le 1er janvier prochain. À compter de cette date, La Presse+ remplacera complètement la version papier de La Presse du lundi au vendredi. La Presse deviendra ainsi le premier quotidien imprimé au monde à être 100 % numérique en semaine et se positionnera comme le leader numérique de l’information au Québec. Le samedi, l’édition papier sera maintenue et continuera d’être distribuée chez les abonnés et dans les différents points de vente.

La stratégie numérique que nous avons adoptée au cours des dernières années a porté ses fruits. Plus de 460 000 personnes consultent désormais La Presse+ chaque semaine et l’ont intégrée à leur rituel d’information. Trente mois après son lancement, La Presse+ est plus performante que La Presse papier après 131 ans d’existence. Parallèlement, La Presse+ obtient un vif succès auprès des annonceurs qui l’ont adoptée rapidement comme véhicule publicitaire créatif, performant et mesurable pour joindre une clientèle de choix.

[…] La décision d’affaires annoncée aujourd’hui a fait l’objet d’une profonde réflexion et nous comprenons qu’elle puisse décevoir certains lecteurs. Au cours des dernières années, l’adoption massive des nouvelles technologies a entraîné un déclin rapide pour la grande majorité des médias généralistes, tout particulièrement pour les quotidiens imprimés qui traversent une période critique sans précédent. Depuis maintenant plus d’une décennie, l’ensemble des indicateurs de l’industrie des journaux pointe vers une impasse qui affectera inévitablement la qualité des contenus offerts par les éditeurs qui n’auront pas mis en place une stratégie forte pour y faire face.

L’industrie des journaux repose sur deux sources de revenus qui décroissent de façon constante et marquée depuis plusieurs années. L’industrie nord-américaine des journaux a notamment perdu 63 % de l’ensemble de ses revenus publicitaires entre 2006 et 2013, soit 29 milliards de dollars. Le tirage payant des quotidiens en Amérique du Nord a de son côté affiché un recul historique de 22 % au cours de la même période. Ces chutes ininterrompues sont désormais irréversibles.

Dans ce contexte, le modèle de distribution des journaux papier, avec les coûts d’impression, de papier et les frais engendrés par les camions qui sillonnent les routes nuit après nuit pour la livraison des exemplaires, a tout simplement atteint ses limites. Le journal est d’ailleurs l’un des derniers objets de consommation livré quotidiennement à la maison.

Par ailleurs, un des grands défis pour toute entreprise est de renouveler sa clientèle. Ici encore, l’industrie des journaux papier doit composer avec une difficulté supplémentaire puisque les générations plus jeunes ont des habitudes de consommation d’information complètement différentes de celles qui les ont précédées et sont nettement moins attirées vers le journal papier. Grâce à sa plateforme numérique unique, La Presse+ réussit à joindre et fidéliser efficacement les adultes de 25 à 54 ans qui constituent 63 % de son lectorat.

Il était essentiel que La Presse innove afin de s’adapter aux nouveaux besoins et au style de vie actuel des lecteurs. Nous sommes particulièrement fiers de La Presse+, une application qui nous a positionnés comme un chef de file mondial dans l’industrie des journaux. La qualité de la conception de sa plateforme, son modèle d’affaires gratuit novateur et ses contenus interactifs riches ont d’ailleurs été salués à de nombreuses reprises depuis son lancement en 2013. De plus, le Toronto Star, le plus grand quotidien du Canada, a fait l’acquisition de la plateforme de La Presse+ et lancé hier sa propre édition numérique, le STAR TOUCH.

La Presse, Guy Crevier, président et éditeur de La Presse : "La Presse papier sera remplacée par La Presse+ du lundi au vendredi dès le 1er janvier".

See also: “Fagstein — La Presse to become a weekly newspaper on Jan. 1.

  • 1. Le 16 septembre 2015,
    Mox Folder

    J’aime bien La Presse+ en tant qu’app mais je suis suis partagé d’une d’une part parceque niveau pub ils calquent leur modèle économique modèle papier (est ce viable à long terme ?) et d’autre part je suis prêt à parier qu’il n’y a aucun postes syndiqués à la presse+… quid des emplois et employés du journal papier ? Quid des conditions de travail et avantages sociaux qui existaient pour la version papier ? etc.

    C’est un bon pas, le modèle gratuit semble pour le moment être un bon choix, mais je suis curieux sur la viabilité à long terme.

  • 2. Le 16 septembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Fagstein pose les mêmes questions que toi.

  • 3. Le 16 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    l’industrie des journaux papier doit composer avec une difficulté supplémentaire puisque les générations plus jeunes ont des habitudes de consommation d’information complètement différentes de celles qui les ont précédées et sont nettement moins attirées vers le journal papier.

    Je me demande bien ce qu’ils entendent par plus jeune. Et à partir de quand et surtout dans quelles circonstances avons chacun de nous lu ou commencer à lire la presse papier régulièrement.

15 septembre 2015 / 18 h 11 / “I won’t let you blemish the sanctity of marriage!”

[Il s’agit d’une fausse publicité.]

  • 1. Le 16 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    C’était une tache de quoi ?

  • 2. Le 16 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    Ils avaient un jeu de mots à leur disposition: “Tied by mariage.”

  • 3. Le 16 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    Oh Sainte vache. Merci seigneur des lieux. Bon minuit. Il faudrait peut-être que je me mette au futon.

15 septembre 2015 / 15 h 03 / Inculture musicale

Je m’étonne que l’on puisse écrire une critique du film Marguerite, de Xavier Giannoli, sans évoquer la mémoire de l’immense Florence Foster Jenkins (1868-1944) qui nous a donné l’interprétation la plus inoubliable de la Reine de la nuit, à côté de laquelle la pauvre Catherine Frot ne fait que très pâle figure.

  • 1. Le 16 septembre 2015,
    Joachim

    J’ai retrouvé son prof de chant.

  • 2. Le 17 septembre 2015,
    Xavier

    Ils vont vite comprendre être corrigés : “In May 2015, the first feature-film about her life began production in London. The film stars Meryl Streep as Florence and is currently titled Florence Foster Jenkins.” (Wikipedia)

  • 3. Le 17 septembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Meryl Streep contre Catherine Frot, voilà qui promet d’être intéressant…

15 septembre 2015 / 14 h 25 / Mode selon Dieu

« J’ai prié à ce sujet. Je sais que Dieu ne se baladerait pas avec un pantalon qui tombe. »

Slate.fr, Véra Lou Derid : “Une ville d’Alabama veut interdire baggys, robes courtes et mini-jupes”.

(Note à la journaliste de Slate, on ne devrait pas dire des baggys, mais des baggy pants — pantalons dont la coupe ample fait penser à un sac ; l’adjectif baggy s’appliquant aussi aux jupes par exemple — et bien plus précisément, dans le cas qui nous intéresse, des saggy pants. — Les baggies, c’est autre chose, semble-t-il.)

  • 1. Le 16 septembre 2015,
    xave

    J’aime beaucoup ce commentaire d’un des blogs que je suis :

    Yes—it is for the older generation to determine what is “cool” and impose it on the young, by law if necessary. That is the way of things. And therefore let us have the city attorney draft an ordinance.

  • 2. Le 16 septembre 2015,
    Denys

    Ah mais il y a aussi des baggers, hein. C’est ça.

15 septembre 2015 / 04 h 16 / Grande traversée

Si vous ne l’avez pas vu au journal de France 2 d’hier soir, je vous recommande le reportage de Franck Genauzeau et Giona Messina, qui ont fait la traversée entre les côtes turques et l’île de Lesbos, dans une embarcation surchargée d’une soixantaine de migrants.

La traversée entre la côte turque et Lesbos (Efthalou-Mithimna) fait environ 4.8 milles (10 km).

  • 1. Le 15 septembre 2015,
    Karl, La Grange

    En parlant de grande traversée…

    Loic Le Meur et son kitesurf. C’était un des fétiches des années 2000 mais il n’en reste plus grand chose. Loic Le Meur, figure absolue et définitive du blogging à la française, affichait cette devise dans la bannière de son blog: «Les médias traditionnels diffusent des messages, les blogs démarrent des conversations». C’était brillamment résumé. Le futur était à nos pieds. — Les blogs sont morts. Voici leur histoire.

    Vincent Glad est un comique. Ou peut-être trop jeune ? ESJ Lille (2004 – 2006).

  • 2. Le 15 septembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    Le blogging est mort, et depuis trop peu de temps pour que nous en éprouvions la moindre nostalgie.

    Ah ? Je n’étais pas au courant.

    Pour être lu, le contenu devait être connecté à d’autres blogs, par l’entremise de la blogroll, une liste de blogs amis placée sur le côté.

    Pas nécessairement.

    Ce système de recommandation a constitué une oligarchie du blog, où seuls les plus connus pouvaient être vraiment lus.

    Très discutable.

    Les réseaux sociaux ont complètement changé la donne.

    Sans doute vrai.

    Les créateurs de Blogger, une des plus célèbres plateformes de blog, ont eux même creusé la tombe du blogging en lançant en 2012 le site Medium.

    Ah ?

    D’une narration progressive, autobiographique, auto-référentielle, on est arrivé à une narration unique, abrupte, autonome, qui a valeur d’exemple pour tous et se doit d’être «inspirante». Pour le dire autrement, on est passé du modèle du journal intime à celui des conférences TEDx.

    Effectivement, Vincent Glad est probablement trop jeune pour bien maîtriser le sujet. Les blogues n’ont pas commencé par le “modèle du journal intime”, c’est une contre-vérité que j’ai déjà ardemment combattu il y a plus de dix ans.

    Outre ses quelques exemples, qui aujourd’hui pourrait différencier un article de blog d’un article de la presse web ? Les frontières se sont totalement brouillées. La presse web a intégré l’écriture blog, se permettant plus souvent un «je» tabou sur le papier.

    Oui, la presse Web a tout piqué aux blogues, y compris les commentaires.

  • 3. Le 15 septembre 2015,
    Off Topic

    Tout en bas de la page apparaît “Pour l’instant je trouve que ça manque de sexe.”

    Peut-on imaginer que la nouvelle ligne éditoriale de ce nouvel écrin en mette un peu plus en avant ?

    PS: Et nos avatars … ;)

  • 4. Le 15 septembre 2015,
    xave

    Off Topic a raison : où est ma banane ?

  • 5. Le 15 septembre 2015,
    Laurent Gloaguen

    @Xave : alors là, je vais avoir besoin de quelques lignes de code ;-)

  • 6. Le 16 septembre 2015,
    Franck

    Ou d’un plugin comme Carnaval — il lui faudra peut-être un petit toilettage — et quelques règles CSS supplémentaires pour faire le job.

  • 7. Le 16 septembre 2015,
    xave

    \o/

15 septembre 2015 / 02 h 12 / The Indian Liberace

Korla Pandit

Before Liberace, there was Korla Pandit. He was a pianist from New Delhi, India, and dazzled national audiences in the 1950s with his unique keyboard skills and exotic compositions on the Hammond B3 organ. He appeared on Los Angeles local television in 900 episodes of his show, “Korla Pandit’s Adventures in Music”, smartly dressed in a suit and tie or silk brocade Nehru jacket and cloaked in a turban adorned with a single shimmering jewel. The mysterious, spiritual Indian man with a hypnotic gaze and sly grin was transfixing.

Offstage, Korla—known as the “Godfather of Exotica”— was living the American dream: he had a house in the Hollywood hills, a beautiful blonde wife, two kids, and a social circle that included Errol Flynn and Bob Hope. He even had his own floral-decorated organ float in the Rose Bowl parade in 1953.

Like most everything in Hollywood, it was all smoke and mirrors. His charade wasn’t his stage name—it was his race. Korla Pandit, born John Roland Redd, was a light skinned black man from St. Louis, Missouri. It was a secret he kept until the day he died.

[…] As legend has it, Korla was a child prodigy born in New Delhi to a Brahmin priest and a French opera singer. When he was 11, Korla was sent away to England and then to America for classical training at the University of Chicago.

[…] Americans fascinated with the east eagerly accepted this charming figure and his mystical interpretations due to their minimal knowledge of the Indian culture and customs—by and large, Americans were only exposed to swami stereotypes in TV and film. Which is probably why nobody disputed his fantastic story, although he was notably uncomfortable when Indian fans asked to meet him after his gigs. “He wasn’t the first person to pass as a white man in order to get ahead, he just passed as an Indian man wearing a turban,” a childhood friend remarks in the film. (Christiansen: “In hindsight, he said he was Hindu but Hindus don’t wear turbans. Sikhs do, but they don’t wear jewels on their turban.”)

It wasn’t the first time Redd had passed as something other than black—Korla Pandit was just one of his incarnations. After arriving in Los Angeles, he began playing jazz and R&B but quickly realized he could make more money playing Latin tunes as “Juan Rolando”. Passing as Mexican, he was able to join the whites-only Musicians Union. […]

The New Republic, Liesl Bradner: “How a Black Man From Missouri Transformed Into the Indian Liberace”.

14 septembre 2015 / 15 h 09 / No Sleeping Cats

Sleeping Cat

[Photo Thomas Preymesser.]

My first job out of college was at I Can Has Cheezburger, where I was paid ten dollars an hour to format posts in WordPress. That might not seem like a lot, but this was 2009, and adjusted for inflation today, that would be $10.94.

On my first day, I learned two things. One was the company motto: to make people laugh for five minutes a day. The second was Cheezburger’s only rule: No Sleeping Cats.

My boss, Emily, explained that readers might confuse sleeping cats with dead cats, and the last thing we wanted to do was upset our audience with a potentially dead cat.

“Never any sleeping cats?” I asked.

“Never,” Emily said.

“Not even if they’re really cute?”

“Never ever.”

The Awl, Kevin Nguyen : “No Sleeping Cats”.

13 septembre 2015 / 23 h 58 / L’arbre aux chèvres

Saviez-vous qu’au Maroc, les chèvres poussent sur un arbre ? Il s’agit de l’Argania capra hircus :

Tree Goats, de Michael Chinnici.

[YouTube.]

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